dimanche 13 mai 2007

CONTES DU MONDE. ARMÉNIE.


La valeur d’un métier.
Il était une fois,un roi qui était très riche.Souvant,en cachette de ses ministres,il se decussate en pauvre et parcourait les villes et villages de son royaum pour écouter ce que ces sujets avaient à dire. Au cours d’une de ses aventures,le roi aperçut dans un village une jeune fille si belle qu’il désira aussitôt l’épouser.Il regagna son palais et dit à ses ministres:
-Dans un village,habite ma future épouse.Allez lui dire que je veux l’épouser. Les ministres partirent donc vers ce village et trouvèrent la maison de la jeune fille.Ils dirent ç ses parents,qui n’en crurent pas leur oreilles,que le roi voulait l’épouser.Ils alert rent la jeune fille qui répondit:
-Que sait-il faire de ses mains,le roi? Il doit savoir réaliser quelque chose avec ses mains,autrement il ne sera jamais mon mari.
Les ministres repertirent vers le palais et firent connaître au roi la réponse de la jeune fille.Il decida d’apprendre le métier de tisseur de tapis.Après avoir appris,il tissa un magnifique tapis et l’envoya à la jeune fille en cadeau. La jeune fille accepta d’épouser le roi et les noces durèrent sept jours et sept nuits.
Le couple royal vécut heureux, mais au bout de deux ans,le roi décida de remettre ses habits de pauvre pour parcourir les villes et les villages.Malheureusement,il fut capturé par des malfaiteurs.
Quand ils apprirent qu’il avait un métier,ils le vendirent à un riche marchand qui l’enferma pour qu’il tisse des tapis.Ses tapis étaient si beaux que le marchand eut l’idée de lui faire tisser un tapis pour le palais royal. Le roi se rejoin et eut l’astuce de broder une inscription faisant savoir à sa femme qu’il était en danger.
Lorsque la reine reçut le tapis et remarqua l’inscription, elle ordonna qu’on lui ramène le tisseur sain et sauf.Les ministres raccompagnèrent le marchand chez lui er ramenèrent le roi au palais. Quand le roi rentra chez lui,la reine se précipita vers lui et se jeta dans ses bras.
On a bien raison de dire qu’un bon métier vaut de l’or.

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